L’heure des safaris est enfin arrivée !
L’iSimangaliso n’était qu’un avant-goût et le 4 Juin au matin nous démarrons un safari de deux jours dans le parc Hluhluwe-Imfolosi, au Nord de Sainte-Lucie – toujours sans guide et toujours à bord de notre vaillante Fiesta.
Prévoyant un départ bien matinal pour arriver à l’ouverture du parc (et ainsi maximiser notre temps dans le parc), nous repoussons finalement notre réveil face aux trombes d’eau qui s’abattent sur Sainte Lucie ! Et bien nous a pris car, quand on se décide à lever le camp sur les coups des 6h00, la pluie tombe toujours et la conduite n’est pas des plus aisées avec les nombreuses personnes marchant sur le bas-côté qu’on ne voit qu’au dernier moment, et les mini-bus locaux qui conduisent locos !
Arrivés au parc, le soleil nous fait grâce d’un magnifique lever. Cette première journée d’observation animale s’annonce prometteuse !

Le parc national Hluhluwe Imfolosi est en fait réputé pour l’efficacité de sa lutte contre le braconnage des rhinocéros blancs et noirs. Leurs populations se portent tellement bien que le parc organise même des ventes pour aider au repeuplement d’autres parcs et réserves ! Avec un peu de chance, on devrait donc pouvoir en voir un ou deux 🙂
Dès l’entrée du parc, on est saisis par un sentiment de grandeur. Ici pas de plaine, mais un paysage verdoyant et vallonné qui s’étend partout où le regard se porte. On file prendre un café dans un lodge, et c’est gobelet en main, jumelles en bandoulière et appareil-photo prêt à dégainer qu’on s’élance tout sens aux aguets à la recherche de la faune du coin… Et nous allons très vite faire bon usage de tous ces instruments ; place au photo-reportage du premier jour :







Le temps passe vite en safari, et à 18h c’est déjà l’heure de parquer les humains pour la nuit. Dociles, on se rend à notre logement, une tente safari tout confort au Mpila Camp. Petite particularité du camp : les barrières, ou plutôt les fils électriques placés en hauteur, ne sont là que pour protéger les visiteurs des éléphants, laissant la possibilité à tout autre habitant de la réserve de circuler librement entre les tentes.

La soirée se trouve donc emplit des bruits de la savane, des grognements d’une famille de phacochères fourrageant au pied de la tente aux gloussements plus inquiétants des hyènes que l’on devine pas beaucoup plus loin. Une soirée un peu angoissante au final – on n’osera pas mettre le nez dehors – mais mémorable de par la sensation qu’elle procure de vivre au milieu de la vie sauvage !
Afin de ne pas manquer les prédateurs pour la plupart actifs la nuit et jusqu’au petit matin, ce sera réveil aux aurores pour ce deuxième jour de safari … enfin c’était l’idée si Gisèle n’avait pas oublié de mettre le réveil 🤦♀️ On commence donc un peu plus tard que prévu mais la chance semble avec nous car dès la sortie du camp, nous croisons 3 hyènes de retour de leur virée nocturne (peut-être les mêmes qui nous tournaient autour la veille…).

Encore une belle journée qui s’annonce et au final, comme les images parlent plus que les mots, voici le photo-reportage de notre deuxième et dernière journée à Hluhluwe-Imfolozi :
Au final, c’est plus de 20 rhinocéros (blancs, les noirs sont plus timides) que nous aurons vu pendant notre séjour ! Avec 0 éléphant au compteur, c’est à regret que nous nous dirigeons vers la sortie du parc… Sur la route, un battement d’oreille derrière un arbre, nous met sur la voie de notre premier pachyderme ! Un superbe mâle qui décide même de traverser la piste à moins de 20m de la voiture ! Plus loin, on se fait bloquer par un troupeau de buffles bien décider à camper au milieu de la piste. Au bout d’1/2h sans avancer, nous sommes contraints à faire demi-tour et à rechercher un autre itinéraire pour vite sortir du parc. Un mal pour un bien, le second itinéraire nous fait croiser le chemin d’une maman rhino et de son petit allant boire à un point d’eau ! La jauge mignonnerie est à son plus haut !



On atteint finalement la sortie et dévie de s’arrêter pour la nuit à la première auberge à l’extérieur du parc. Les lumières sont éteintes et personne ne semble vivre ici à part un gros chien qui remue la queue à notre approche. Une dame sort alors de la pénombre, visiblement pas prête à recevoir des visiteurs, mais elle accepte de nous louer une chambre pour la nuit et nous montre la cuisine pour qu’on se fasse un petit frichti. On est les seuls dans l’auberge et les têtes d’animaux empaillés accrochées au mur rendent l’ambiance relativement glauque. On a du mal à imaginer l’endroit comme un haut lieu de fête comme en témoignent les messages et T-shirt accrochés dans la pièce commune…

On ne perd pas trop de temps à analyser la déco et on file vite se coucher. Le safari, ça fatigue !