Parfois, un article couvre une période de deux ou trois semaines. Et parfois, comme aujourd’hui, il couvre à peine vingt-quatre heures. Non pas qu’il y ait tant de choses à raconter sur le Ngorongoro mais plutôt parce qu’il y a tant de choses à montrer de cet endroit incroyable qu’on a du mal à choisir les meilleures photos.
Le Ngorongoro est un volcan qui fut sans doute plus haut encore que le Kilimanjaro voisin, avant qu’il ne s’effondre sur lui-même il y a deux millions d’années, créant ainsi l’immense cratère de plus de vingt kilomètres carrés où la vie que nous partons observer a pu se développer. Son nom viendrait du bruit que faisait les cloches accrochées au cou des vaches Massaïs ( » Ngoro ! Ngoro ! « ) quand ces derniers les emmenaient encore paître dans le cratère avant qu’il ne devienne une zone totalement protégée.
Au sortir du Serengeti, nous parcourons la centaine de kilomètres qui sépare les deux parcs et nous éloigne de notre camp pour la nuit.

Une dernière ascension pour grimper vers les bords du cratère et nous installons notre camp dans une fraicheur surprenante. Trois zèbres broutent paisiblement derrière la tente et on ne tarde pas à les imiter en allant prendre notre souper dans la cage à humains qui fait office de cantine.

Nouveau réveil aux aurores pour être parmi les premiers à pénétrer dans la caldeira du Ngorongoro.

Le spectacle est, encore une fois, grandiose. Le soleil se lève sur une arche de Noé gigantesque tandis que les brumes roulent depuis l’extérieur par-dessus les bords du cratère.


On a l’impression d’être la seule voiture et nous surprenons les animaux qui émergent des premières lueurs.





Dans la journée, on explore les différents écosystèmes du parc qui passent de la plaine rase aux marécages en passant par de la forêt et des zones rocailleuses.



On retrouve aussi des connaissances du Serengeti, sauf qu’ici tout ce petit monde vit en vase clos et qu’il n’y a donc pas de grande migration.




Dans l’après-midi, un face à face entre une troupe de lions et un groupe de zèbres nous tient en haleine une bonne heure, jusqu’à ce qu’un jeune lion lance l’assaut trop tôt et fasse capoter le guet-apens. Les lions dépités passent entre les voitures en faisant demi-tour, absolument pas impressionnés par notre présence, l’inverse n’étant pas vrai.



Enfin il est temps de fermer cette parenthèse incroyable et de rentrer sur Arusha pour la nuit.

Le lendemain, on revient à la vie (presque) normale entre session shopping, déjeuner en terrasse et planification pour la suite. Quentin, lui, part prendre son avion pour retrouver la vie (vraiment) normale et le bureau qui l’attend lundi matin.