En chemin entre l’Indonésie et la Thaïlande, nous nous arrêtons pour quelques jours à Singapour.
On débarque le 10 Novembre à 23h30, un coup de Grab (le Uber local) et nous voici à notre auberge de jeunesse sur Lavender street où nous nous laissons rapidement aller dans les bras de Morphée.
Le lendemain nous retrouvons Antoine, un copain des Mines d’Albi, qui vit à Singapour depuis 8 ans. On rattrape le temps perdu autour d’un délicieux brunch puis il nous invite à admirer la vue de son appartement au 29ème étage de la tour Pearl Bank. Et quelle vue ! On voit jusqu’aux nombreux navires de commerce qui empruntent tous les jours le détroit de Malaca et bloquent complètement l’horizon.



Les retrouvailles consommées nous nous lançons à la découverte de la ville en commençant par le quartier de Chinatown à deux pas de chez Antoine. On flâne dans les échoppes de pacotilles « Made in China » et on va compter les nombreuses effigies de Buddha au temple dédié à sa dent (une sacrée quenotte conservée dans une salle recouverte d’or du sol au plafond).



On finit la journée sur l’esplanade faisant face à l’impressionnant Marina Bay Sands Hôtel où l’on assiste à un petit concert de Rock Malaysien (les Milo Dinosaurs du nom d’une boisson locale) ainsi qu’au laser show quotidien et gratuit de l’hôtel.

Le lendemain nous sommes réveillés à 7h du matin par Kim et son fils Teddy qui viennent nous chercher à notre auberge pour passer le dimanche ensemble. Pour rappel, nous avions sympathisé avec eux sur l’île de Java lors de notre trek sur les volcans Bromo et Ijen. Notre passage par Singapour était l’occasion de les revoir et de leur donner quelques conseils pour leur visite prochaine à Bali 🙂
La journée commence par un petit déjeuner dans un des nombreux food courts de Singapour (espaces aménagés au rez-de-chaussée d’un ensemble d’immeubles avec un choix impressionnant de restauration rapide !). Au menu : cheung fun, des nouilles de riz faites sous nos yeux, assaisonnées de graines de sésames et d’oyster sauce ; Kaya toasts, des toasts à la confiture de noix de coco que l’on trempe dans un jaune d’œuf mi-cuit et que l’on déguste avec un café au lait ; et pour finir, une sorte de crème au soja. Le tout est délicieux et super bon marché !


Une fois les estomacs satisfaits, nous allons nous dégourdir les pattes au Réservoir Mac Ritchie, un poumon vert et une réserve d’eau douce en plein Singapour. Le lieu est plébiscité durant les weekends pour un jogging, faire de l’aviron ou du canoë sur la réserve d’eau, ou se balader en famille dans l’espace de jungle préservée. Nous choisissons la troisième option qui nous amène à emprunter un pont suspendu duquel on peut observer les singes qui vivent en liberté dans le coin.

L’heure de midi approche ainsi que de gros nuages d’orage et nous trouvons refuge dans un second food court, où Kim et Teddy, une fois de plus, nous font découvrir la gastronomie locale. On est surtout très curieux de goûter à l’omelette aux huitres et à un dessert au corossol ! La pluie est aussi l’occasion d’aller faire un tour sur un wet market, marché couvert de fruits, légumes, viandes, poissons mais aussi de fleurs, généralement aménagés à côté des food courts et à proximité des habitations (pas mal l’urbanisme à Singapour !).


Pour digérer, Teddy nous propose une virée en voiture sur l’île de Sentosa. L’île est un mélange de Disneyland, avec son parc d’attraction, et de Saint-Tropez, avec ses quartiers luxueux et ses marinas où l’on aperçoit de magnifiques yachts. C’est le repère des Singapouriens et touristes fortunés et Teddy peut nous y emmener car il a travaillé dans un hôtel du coin.
A 17h, l’heure est aux au-revoir avec Kim et Teddy qui nous redéposent à notre auberge. Nous avons passé une très belle journée à découvrir Singapour avec eux et on espère bien pouvoir leur rendre la pareille à notre retour de voyage !
Les jours suivants, nous découvrons la grandeur et la démesure de Singapour entre deux visites à l’ambassade de Thaïlande afin de faire les visas qui nous permettront de rester 2 mois au pays du sourire.



On ne manque pas de faire un tour à l’iconique Gardens By The Bay (les jardins de la baie), à l’heure où les arbres se parent de lumière. Le site est superbe ! Il regroupe un parc avec pièces d’eau, jeux pour enfants et informations sur la flore tropicale, deux immenses serres et un ensemble de « Super arbres », gigantesques structures métalliques futuristes et recouvertes de végétation qui s’illuminent une fois le soleil couché. Le clou de la visite est la Garden Rhapsody à la Supertree Grove : à 19h, les gens se rassemblent, on s’assoit ou on s’allonge afin de voir la cime des supers arbres plus confortablement et le spectacle commence. Sur de la musique des années 80, les arbres s’illuminent tour à tour, changent de couleurs et clignotent en rythme. On est conquis, tout comme le reste de l’assistance à en juger les nombreux « oh » et « ah » qui s’échappent de la foule.



Le lendemain on flâne dans les énormes centres commerciaux avant de rejoindre Antoine pour une dernière soirée. On le retrouve à côté de son bureau pour une bonne crêpe arrosée de cidre français (Ah !! Ça fait du bien de manger comme au pays de temps en temps). On file ensuite 282 mètres plus haut, pour un verre à tutoyer les étoiles au 1-Altitude bar installé au dernier étage de la plus haute tour de Singapour ! La vue à 360 degrés sur Singapour est incroyable.

De retour à l’auberge, Damien découvre une punaise de lit sur un des murs du dortoir. On avait bien remarqué l’apparition de petits boutons suspects sur nos jambes, bras et avant-bras mais nous refusions jusque-là d’accepter le fait de s’être fait piquer par ces saletés…

La preuve sous nos yeux, nous en parlons au responsable de l’auberge qui nous change immédiatement de dortoir et nous promet de passer toutes nos affaires à la machine à laver et surtout au sèche-linge, seul moyen efficace pour se débarrasser des punaises. Le lendemain, nous en sommes quand même quitte pour un passage dans une laverie automatique pour passer au sèche-linge nos sacs à dos et chaussures afin de ne prendre aucun risque. On en profite par la même occasion pour ausculter chaque recoin et couture à la recherche d’éventuels œufs.
Notre chasse à la punaise terminée et nos affaires propres et désinfectées récupérées, il est déjà l’heure de nous rendre à l’aéroport. Clap de fin sur cette parenthèse aux standards occidentaux.
