Le Myanmar – Notre histoire birmane

Nos premiers pas au Myanmar (nom officiel de la Birmanie) contrastent franchement avec l’ambiance ultra-occidentale des derniers jours en Thaïlande. Et ce n’est pas pour nous déplaire.

On arrive à Yangon (ou Rangoun), l’ancienne capitale du pays qui a aujourd’hui laissé son statut à Naypyidaw, une ville fantôme située à 320 km au Nord et créée de toute pièce par la junte pour y installer le gouvernement et exercer un plus grand contrôle sur les états Shan, Karenni et Karen à proximité.

A Yangon, on retrouve Brieuc et Jérémy, deux amis ayant vécu à Bristol, et en vacances au Myanmar pour un mois.

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Retrouvailles sous un ciel de feu

La ville a des allures d’Inde du Sud avec ses bâtiments coloniaux décrépis, pour certains rongés par la végétation. Ici les gens portent le longyi traditionnel et chiquent le bétel ; le sol en est rouge de crachats. L’atmosphère est authentique, nous sommes conquis !

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Oui, oui, ces bâtiments sont bien habités
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Le longy, noué sur le devant chez les hommes ou serré à la taille chez les femmes
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Vendeur de bétel, une préparation à base de noix d’arec et de chaux enrobée dans une feuille de bétel que les birmans chiquent à longueur de journée
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Le jus rouge issu de la chique du bétel repeint les sols des rues

La visite de Yangon est assez rapide car les vacances nationales ne nous laissent pas vraiment le choix quant au jour où l’on doit se rendre à Mandalay, surtout que nous souhaitons y être pour fêter le Nouvel An. Une soirée et un jour nous permettent cependant de nous imprégner de l’atmosphère des nuits birmanes à la terrasse d’un bouiboui, d’emplir nos nez des odeurs des marchés quotidiens et d’apprécier la ferveur bouddhique.

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Un marché bien ordonné
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Comérages devant le Bouddha allongé de la pagode Chaukhtatgyi
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A la table des bons amis

On manque un décollement de rétine devant les centaines de stupas dorées de la pagode Shwedagon. Le stupa central fait 98 m de haut et le lieu contiendrait les reliques de quatre anciens Bouddhas (rien que ça) ce qui en fait un des plus importants lieux de pèlerinage du pays. Lors de notre visite, il bénéficiait d’un petit lifting rajeunissant à la feuille d’or. Ribéry peut bien aller se rhabiller avec son entrecôte !

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Habillés pour la visite, ici les épaules et les jambes sont couvertes pour les femmes et les hommes
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L’imposant stupa de la pagode Shwedagon
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Les nonnes birmanes reconnaissables à leur tenue rose (alors que celle des moines est pourpre)

Une balade dans le downtown nous offre de belles tranches de vie birmane au pied des imposants bâtiments hérités de la colonisation britannique.

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Acheter sa Singer puis traverser la rue pour aller acheter son tissu
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Librairie dans la rue Pasodan
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Héritage colonial

A 15h, la lumière ambiante se teinte d’orange et se réchauffe jusqu’au coucher du soleil. La ville prend des allures post-apocalyptiques sous les dégradés bleu-orange-rose et violet du ciel de fin de journée.  Au loin, la Pagode Shwedagon s’illumine et se détache clairement sur un ciel d’encre.

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L’orangé du coucher de soleil fait place…
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… au bleu sombre de la nuit

Amateurs d’aventures ferroviaires, il nous faudra pourtant nous résigner à prendre un bus pour rejoindre Mandalay car tous les trains en partance pour la deuxième plus grande ville du pays ont été pris d’assaut à l’occasion des vacances locales.

C’est donc dans le confort d’un bus VIP (comprendre bus touristique) que l’on découvre la campagne birmane – ou qu’on se met à jour en regardant les derniers blockbusters américains grâce à l’écran individuel dont est doté chaque siège. Quelques dix heures plus tard, nous prenons nos quartiers au @Downtown Mandalay Hostel pour quatre jours.

On s’approprie notre nouvel environnement avec une visite de la ville en petite reine. Le trafic est dense et chaotique avec les scooters qui passent dans tous les sens et l’absence complète de feux tricolores, mais on se faufile facilement sur nos bicyclettes.

On marque un premier arrêt à un ateliers de feuilles d’or avant de voir ces mêmes feuilles soigneusement collées par les fidèles sur le Bouddha de la pagode Mahamuni. Devant tant de ferveur, la statue a désormais plus des allures de sumo que d’ascète. On est dimanche est les birmans sont venus nombreux, et sur leur 31, déposer leurs offrandes à la pagode.

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Désormais on connait tout du processus de fabrication des feuilles d’or
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Il faut du soin pour manipuler les fines feuilles dorées
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Il n’y a pas que le Bouddha qui est doré à la pagode Mahamuni
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Seuls les hommes sont autorisés à « approcher » Bouddha…

On reste dans le thème de la religion avec un passage au monastère tout en teck de Shwe In Bin Kyaung, puis, nos ventres gargouillant, nous mènent au marché de jade où l’on sait que l’on trouvera de bonnes petites tables locales.

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Attention aux échardes au monastère Shwe In Bin Kyaung

On déjeune entre les intermédiaires chinois qui montrent pierres, bracelets et pendentifs à de potentiels acheteurs via la caméra de leur smartphone, et les tailleurs de pierre qui s’octroient une pause billard. Un rapide tour dans le marché nous permet d’apprendre comment évaluer la qualité d’une pierre en observant sa transparence.

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Les ventes vont bon train sur le marché, alors que Damien contrôle la qualité
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Miam, les petits currys birmans !
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C’est la pause pour tout le monde

La journée s’achève par un superbe coucher de soleil sur la ville de Mandalay que l’on contemple depuis la terrasse de la pagode construite au sommet de la colline qui domine la ville.

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Les lumières de la nuit remplacent la lumière du jour
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Nous ne sommes pas seuls à apprécier

Pour le dîner, on découvre le concept des beer stations où la bière locale coule à flots. A 800 Kyats la pinte (soit moins de cinquante centimes d’euro) notre table s’emplit vite de verres vides.

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Brieuc a perdu le compte…
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Tandis que Gisèle pratique son anglais avec Tom, 11 ans (ou l’inverse 🙂 )

Le lendemain, on s’offre un tour à quatre avec chauffeur pour aller visiter les trois anciennes cités royales autour de Mandalay : Amarapura, Inwa et Sagaing. Le tour commence à Amarapura, au monastère de Mahagandayon, où tous les matins à 10h, le petit déjeuner des moines et novices est devenu une vraie curiosité touristique. Il faut savoir que le quotidien de ces moines est pétri de routine. Leur journée commence dès 4h du matin. Après 2h de méditation, ils parcourent les rues (souvent pieds nus) pour recevoir des dons en nourriture de la part des habitants. Cette obole est récompensée par une prière du saint homme et le donateur gratifié d’un meilleur karma pour progresser sur la voie du Nirvana. A 10h, ce sont les dons récoltés qui sont appréciés en communauté.

Au monastère Mahagandayan, les moines et novices font face à des hordes de touristes qui les photographient sans gêne sur le chemin du réfectoire. Les novices, très jeunes pour la plupart, sont en première ligne et baissent la tête comme résignés. On se sent mal à l’aise de participer à tout ça et on partage même un peu de leur gêne.

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Le quotidien tranquille des moines et novices devenus attraction touristique… on n’aime pas bien

On écourte la visite pour nous rendre à Innwa (Ava), cité royale du XIVe au XVe siècle. L’ancienne capitale se situe de l’autre côté d’un bras de la rivière Irrawady et on est accueillis à l’embarcadère par une troupe de revendeuses de jade s’exprimant dans un très bon français. On est doublement impressionné : d’abord par leur capacité à reconnaitre notre nationalité, puis par la maitrise de notre langue.

A Innwa, c’est en calèche que l’on visite les restes de la cité qui sont en fait éparpillées dans la campagne. La ville semble avoir disparue depuis longtemps au profit de quelques maisons occupées par les agriculteurs et de leurs champs cultivés entre deux pagodes. La ballade est champêtre et l’endroit vraiment authentique avec les gens qui fauchent à la main ou labourent leurs champs aidés de zébus.

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Une visite atypique
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Les pagodes de Inwa perdues dans la campagne
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Travail aux champs

On remonte le temps à Sagaing (capitale de 1315 à 1364), où l’on frise l’overdose de pagode dorée, avant de terminer l’année en beauté par un superbe coucher de soleil sur le pont d’U-Bein à Amarapura. Avec ses 1,2 km de longueur, c’est tout simplement le plus long pont en teck du monde.

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Les pagodes en rang d’oignons sur les hauteurs de Sagaing

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De retour à l’auberge, il est temps de lancer les hostilités du réveillon en déballant les victuailles ramenées par Brieuc et Jérémy. Au menu : foie gras et vin blanc moelleux, pata negra et bellota de Madrid, et farandole de fromages arrosée d’un petit rouge ! Nous sommes aux anges, le personnel de l’hôtel un peu moins vu l’odeur des fromages qui ont eu le temps de mûrir dans la valise de Brieuc… Pour les remercier de tolérer notre festin, on leur fait goûter du foie gras, qu’ils passent au test du nez avant de gober le petit toast d’une mine dubitative. Leur verdict : ça a un goût de fromage, ce qui visiblement ne les convainc pas. Tant mieux, ça en fera plus pour nous.

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A cette année qui se finit en beauté !

Les dernières minutes de 2018 s’égrènent et vient alors le moment de se mêler à la foule pour le décompte final et les souhaits de bonne année. On rejoint en tuktuk l’avenue où l’on nous a dit qu’il devrait y avoir la fête. Nous sommes six dans le tuktuk, nous quatre, le chauffeur et un de ses amis. Trois devant, trois derrière, ça passe ! Pour nous mettre en condition, Jojo le conducteur allume les enceintes et balance du gros son. On ambiance tout le monde sur notre passage, la fête commence déjà !

A l’arrivée, les festivités sont déjà bien lancées. 5, 4, 3, 2, 1, 0… bonne année ! Le mousseux rempli les gosiers et les feux d’artifice le ciel. Les jeunes birmans se déhanchent au son des tubes d’une chanteuse nationales. Tout le monde sourit et veut prendre des selfies avec nous. Il faut bien dire que nous sommes les seuls occidentaux dans le coin. Un grand moment de liesse et d’ivresse dans la foule du peuple birman !

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Happy New Year !

A 1h du matin, quand la chanteuse entonne son dernier tube, l’avenue se remplit à nouveau de scooters et nous regagnons nos pénates. En chemin, on reconnait Jojo et son tuktuk qui nous ramène à l’hôtel sur un petit Despacito familier pour finir la soirée en beauté.

Réveil tranquille le lendemain et journée paresseuse au programme. Quoi de mieux pour un 1er Janvier que de rester au lit à regarder des blockbusters américains qui s’enchainent sans interruption à la télé ? Du coup on se fait tous les Marvels, de Black Panther, à Deadpool 2, en passant par Avengers 1, 2 3, 4, 5, 6, etc…

Remis de notre lendemain de soirée post-31, on choisit les flots calmes de la rivière Irrawady pour rejoindre Bagan, notre prochaine étape. Sagaing et ses pagodes nous saluent alors que le soleil et les brumes se lèvent sur la rivière. Puis, le bateau marque un arrêt pour que les touristes que nous sommes découvrent la vie traditionnelle d’un petit village sur les berges. On n’est pas fan d’ethno-tourisme mais la visite a le mérite de rester authentique avec la plupart des villageois vaquant à leurs occupations quotidiennes : du battage de blé à la confection de chapeaux de paille en passant par la lecture ou la sieste sur un banc.

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Le drapeau birman flotte fièrement dans l’air du matin
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Sagaing sous les rayons de l’aube
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Vu la rampe, on se demande si ce ne sont pas des rameurs qui nous font en fait avancer…
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La vie dans un village en bord de rivière

La suite du trajet se passe au fil de l’eau, tranquillement, jusqu’à l’arrivée à Bagan en fin d’après-midi. On découvre l’ancienne cité au plus de 2000 temples le lendemain à l’aube. Le site est fameux pour ses levers et couchers de soleil.

Du haut d’un temple déjà occupé par une dizaine de touristes, on assiste au lever de soleil sur les temples éparpillés dans la campagne environnante… l’instant est irréel.

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Et l’astre se leva
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Et avec lui des centaines de montgolfières
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Pour notre plus grand plaisir

Du temps de sa gloire, il est dit que la cité ne dénombrait pas moins de 4000 temples. Aujourd’hui certains ont disparus, d’autres sont en ruines mais beaucoup restent préservés et ouverts au public.

C’est aux commandes de scooters électriques que l’on part explorer les plus beaux sites. Les pistes de sables se perdent dans les broussailles puis s’ouvrent sur les vestiges d’un autre siècle. Un sentiment grisant d’exploration et de liberté nous envahit sous le ciel immense de Birmanie.

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Nous passerons deux jours à découvrir Bagan et un jour à s’en évader sur les hauteurs du pittoresque Mont Popa.

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Un peu le Rocamadour de Birmanie

A Bagan, on retrouve aussi Lucie et Jack, nos amis d’Afrique. Le frère de ce dernier se marie dans le coin. Heureux hasard ! Pour eux, c’est la fin du voyage et après trois mois de volontariat à enseigner l’anglais dans un monastère à proximité du lac Inle, ils finissent en beauté et en famille.

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Retrouvailles de Lucie et Jack au bord de l’Irrawady

Après Bagan, c’est justement à Nyaung Shwe, au lac Inle, qu’on les rejoint. Un bus de nuit nous y mène et, malgré une arrivée à 4h30 du matin et une réservation pour la nuit suivante, l’hôtel où nous restons nous accorde un « very-early check-in ». Le lever de soleil sur l’immense et paisible lac Inle (l’activité numéro 1 du coin) attendra. Pour l’heure, on prend nos aises dans les lits douillets et on rattrape quelques heures de sommeil. La pluie à notre réveil nous fait bien sourire : on est content de ne pas être partis voguer en fin de compte.

La première journée au lac est plutôt paresseuse. Seuls Damien, Brieuc et Jeremy se motivent à faire un tour en vélo qui les mène à travers rizières jusqu’à un village où ils découvrent tout du tofu local, avant d’embarquer leurs biclous sur une barque pour un premier aperçu du lac et une montée de côte assez raide pour un verre au vignoble du coin perché sur les hauteurs.

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Les sportifs

Le lendemain est entièrement dédié à la visite du fameux lac. A bord d’une pirogue motorisée, on découvre la vie qui s’organise sur ses bords et en son centre. Au petit matin, les pêcheurs sont déjà à l’œuvre. Habiles, ils contrôlent leurs embarcations d’un pied, laissant ainsi leurs mains libres pour lever les filets.

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Pêcheur et gymnaste à la fois

On est mardi et aujourd’hui c’est jour de marché à Indhein. On passe entre les étals des femmes de différentes ethnies venues spécialement ici pour vendre leur production de la semaine. Après le marché, direction les centaines de stupas de Shwe Indhein érigées par des pratiquants afin de se faciliter l’accès au Nirvana.

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Au marché, les cheerots (petits cigares birmans) se négocient comme les fruits et les légumes
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La pagode Shwe Indhein hérissée de stupas

Dans l’après-midi, la barque file entre les allées des villages flottants. On découvre le quotidien des familles de pêcheurs, les enfants revenant de l’école en bateau, les femmes faisant la lessive et la vaisselle à même le lac.

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Petites maisons sur pilotis
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Sur le chemin de l’école
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Une vie sur l’eau

Bien sûr on ne coupe pas au détour touristique par l’atelier des femmes long cou, de l’ethnie Kayan ou Padaung, dont la tradition veut que les fillettes soient affublées dès l’âge de 5 ans d’un collier spirale en laiton, remplacé par une spirale plus longue d’année en année qui affaisse leur cage thoracique et donne l’impression d’un cou allongé.

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Les parures des femmes long cou peuvent atteindre jusqu’à 25 kg

Le tour de l’atelier de tissage est assez intéressant et permet de belles photos. On apprend notamment que les birmans tissent la fibre de lotus (en plus de la soie) et, vu le processus, on comprend pourquoi les mini-écharpes vendues sur place sont si chères (alors que ce n’est même pas si agréable au toucher…).

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Les mains habiles et expertes des tisseuses de soie

Un peu plus loin c’est à la boutique de cheroot, les petits cigares birmans, que l’on s’arrête. Si les hommes ont les dents rougies et rongées par le bétel, les femmes elles préfèrent ces cigares aux saveurs anis, feuilles de bananes ou juste tabac.

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Les mains pas moins habiles des rouleuses de chérot

On finit notre tour par l’immense pagode Phaung-Daw U. Construite sur pilotis, elle renferme cinq statuettes de Bouddhas tellement recouvertes de feuilles d’or quelles s’apparentent désormais plus à des boulettes dorées.

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La pagode Phaung-Daw U et son stupa aussi doré que ses Bouddhas

La tradition veut que ces statues soient sorties sur une pirogue tous les ans à l’occasion d’un festival aquatique. En 1965, la pirogue qui les transportait a coulé emportant avec elle le précieux butin au fond du lac. Sur les cinq statues on en repêcha que quatre mais de retour à la pagode, oh miracle ! La cinquième statue se trouvait là, à sa place et couverte d’algues … Ce retour reste à ce jour encore bien mystérieux et comme pour punir la statue de leur avoir joué un mauvais tour, les villageois la privent désormais du tour en barque annuel.

Nous finissons notre séjour birman avec une visite à Pindaya, son marché très authentique et sa grotte aux milles Bouddhas.

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La superbe route jusqu’à Pindaya et ses arbres plus que centenaires
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La beauté des birmans et leur marché
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Des produits frais et un circuit court
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Une fabrique d’ombrelles familiale qui chouchoute ses visiteurs

Ici les fidèles sont venus placer plus de 8000 statuettes de Bouddha, debout, couché, assis dans les moindres interstices de la grotte. Et c’est un vrai labyrinthe spirituel qu’on a l’impression de visiter !

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Tout, tout, tout vous saurez tout sur les bouddhas; le petit, le grand, le doré, le peint…
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Jeu de cache-cache

Sur le chemin du retour, on se dégourdit les jambes dans un village où notre présence étonne mais où nous sommes toujours accueillis par un sourire bienveillant. Les garçons iront même taper la balle à la fin d’un match de football qui a réuni tous les villageois.

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Rencontre amicale Myanmar-France

Puis il est temps de faire nos adieux à Brieuc et Jérémy, qui poursuivent leur visite du pays plus au Sud alors que nous filons vers le Cambodge. Et pour ça, quoi de mieux qu’un coucher de soleil sur l’apaisant lac Inle ?

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